L’EBI a choisi de placer l’art au cœur de la pédagogie ingénieur

L’EBI, l’École de biologie industrielle, a choisi de placer la sensibilité artistique au cœur de sa pédagogie. Une philosophie pédagogique précurseur qui ajoute à la compétence industrielle une dimension personnelle, interculturelle et émotionnelle. Découvrez comment.
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L’EBI, ou quand une école d’ingénieurs mise autant sur le génie créatif que sur le génie scientifique ! L’École de biologie industrielle, école d’ingénieurs de référence pour les bio-industries située à Cergy, a en effet choisi de placer la sensibilité artistique au cœur de sa pédagogie. Des programmes artistiques et culturels obligatoires accompagnés par des professionnels ainsi que des pratiques théâtrales contribuent à accroître le développement personnel, la fibre émotionnelle et créative des élèves-ingénieurs. Pour cette rentrée, l’école offre à ses étudiants une salle de répétition insonorisée, un piano de qualité professionnelle, et plusieurs œuvres picturales, dans le but d’amplifier leur génie créatif.

L’art apporte de la confiance en soi

En accord avec ses industriels fondateurs, l’EBI s’est positionnée sur le secteur des biotechnologies et des applications industrielles de la biologie pour les secteurs de la santé et du bien-être : pharmacie, cosmétique, agroalimentaire, environnement. Dès sa création en 1992, l’école a choisi d’intégrer pleinement l’art à la pédagogie ingénieur, en formant de façon directe et indirecte ses étudiants et ses équipes pour développer leur sensibilité artistique. Le défi : conjuguer passion et carrière et placer la vie au cœur de sa formation d’ingénieur en vue d’améliorer la santé, le bien-être, l’innocuité, l’acceptabilité et la fonctionnalité par l’innovation. « L’art apporte de la confiance en soi, la capacité à coopérer en pensant à son impact sur les autres, l’acceptation de ses émotions et très probablement le développement du quotient émotionnel qui est indispensable à tout manager actuel. À mon sens, ce qui était pressenti dès 1992 à la création de l’école comme un moyen d’agir sur un fondamental de l’égalité des chances, dans le but de former des personnes équilibrées et cultivées, est devenu de plus en plus important dans la société. Nos élèves ingénieurs ont tous un plus coopératif apporté par notre pédagogie, un cerveau équilibré entre le rationnel, le créatif et l’émotionnel, mais aussi une aptitude à faire naître l’harmonie dans leurs équipes, durant leur carrière », explique Florence Dufour, directrice et fondatrice de l’école depuis 1992.

Cerveau gauche vs cerveau droit

La pratique de l’art est favorisée et aidée par des professionnels diplômés qui interviennent et accompagnent différents programmes et associations à vocation artistique. Le but est de renforcer, par la culture et l’émotion, la capacité créative des étudiants qui fonde l’innovation et l’entrepreneuriat. Les spectacles associés à cette démarche développent chez les élèves leur aptitude à s’exprimer par le verbal et le geste ce qui construit leur légitimité, un des piliers de l’égalité des chances. Imaginer de nouveaux produits pour ces secteurs sensibles tout en assurant leur innocuité sur la santé et l’environnement, implique de toucher de près aux risques et menaces biologiques sur la vie courante, et à l’opinion publique pas toujours rationnelle : « Les formations d’ingénieurs sont focalisées sur le développement du cerveau gauche, c’est-à-dire le rationnel, et laissent souvent le cerveau droit de la créativité se développer seul, à partir des bases apportées en premier lieu par chaque famille, puis par chaque individu. Au niveau sociétal, cette posture est dangereuse, car la carrière se base sur les aptitudes scientifico-techniques et sur les qualités humaines, étayées par la richesse culturelle. Un excellent ingénieur qui s’est peu cultivé peut se sentir illégitime, s’adapter difficilement à un contexte multiculturel et, au final, ne pas être détecté haut potentiel dans son entreprise. Or le cerveau droit se développe par la pratique et la culture artistique, et la variété d’expériences sensorielles de qualité. Une école d’ingénieurs peut donc favoriser son développement par sa pédagogie, et impliquer les associations étudiantes à ses côtés », ajoute Florence Dufour. La volonté de l’EBI d’intégrer l’art dans des études d’ingénieur réputées intenses et très techniques, permet d’apporter aux étudiants les outils et les compétences pour réussir une longue carrière en restant créatif et performant, selon la directrice.

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