J’ai lancé hier soir une partie de Civilization 5 complètement aléatoire : civilisation, taille et type de carte sont choisis par l’ordinateur. Le niveau de difficulté est toujours 5/8, rythme de jeu standard. Pas de mods utilisés pour cette partie.

La partie fût très rapide et plutôt marrante, du coup ce rapport va être beaucoup plus court que le précédent. Aujourd’hui on va constater qu’il est vraiment possible de partir dans des stratégies variées et qu’on n’est pas obligés de faire la guerre et de s’étendre comme un porc pour gagner à ce jeu.

Je tombe sur les Perses de Darius, sur une petite île isolée. Je construis le plus rapidement possible une trirème pour explorer et me rend compte que la carte est de type Archipels et de taille moyenne. Une seule civilisation concurrente : les Français, et quelques cités-états. Du coup je décide de rester sur mon île, de ne pas fonder d’autres villes et de tenter une victoire culturelle. Pour voir.

Je me mets donc à construire le plus de Merveilles et de bâtiments culturels possibles. Je m’allie aussi à Bruxelles qui me garantit des points de culture. Je ne construis aucune unité, je me contente de développer mon île et de faire croître ma ville. J’ai quelques ressources de luxe, dont du vin en excédent que j’échange contre des perles à Napoléon.

Et ça marche ! Les Merveilles me permettent d’accumuler des points de culture et font également apparaître des Personnages Illustres. J’enchaîne les âges d’or. Sur l’image suivante vous remarquerez que la construction du Taj Mahal me fait entrer dans un âge d’or de 49 tours !

Je débloque les Politiques Sociales les unes après les autres à une cadence effrenée. J’arrive vers 1980 à en compléter cinq branches, me permettant de construire le Projet Utopia déclenchant la victoire culturelle.

En 2004 c’est fait, je suis vainqueur. La partie aura durée entre trois et quatre heures (ah ça c’est plus rapide quand on n’a pas de troupes à gérer).