Une espèce invasive
Le ragondin est originaire d’Amérique du Sud
En France, l’espèce est particulièrement répandue. Les ragondins affectionnent les points d’eau stagnante (mares, étangs) mais peuvent se retrouver dans d’autres habitats. Ils se nourrissent principalement de végétaux aquatiques, mais peuvent également varier leur alimentation avec des racines, des tubercules et des céréales. Globalement, c’est une espèce qui sait s’adapter à son environnement. Pouvant peser jusqu’à 9kg, c’est un des plus gros rongeur de la métropole.
Vivant en clan de quelques individus, les ragondins s’abritent dans des terriers creusés à proximité des points d’eau. Les galeries peuvent faire jusqu’à 7m de profondeur.
Une population peut croitre très rapidement. La maturité sexuelle est atteinte vers 6 à 7 mois, et une femelle peut avoir 2 à 3 portées par an de 5 à 7 petits. La plupart des ragondins vivent jusqu’à 4 ans.
Qu’en est-il sur le Pays Fouesnantais ?
Localement, le ragondin est omniprésent. Des marais de Mousterlin aux Glénan, la présence de l’espèce est avérée sur l’ensemble du territoire du Pays Fouesnantais.
Le ragondin est une espèce invasive pouvant avoir des conséquences non négligeables sur l’environnement :
- En creusant ses terriers, il déstabilise les bordures des plans d’eau, accélérant ainsi l’érosion et le phénomène d’envasement des lagunes ou des marais.
- Herbivore, le ragondin consomme également une grande quantité de végétaux, ce qui est préjudiciable aux autres espèces locales qui sont donc en concurrence pour la ressource alimentaire.
- Les ragondins peuvent également être vecteurs de maladie comme la leptospirose ou la douve du foie.
La Communauté de Communes du Pays Fouesnantais organise régulièrement avec ses partenaires des opérations de piégeage sur les sites naturels les plus sensibles, afin de limiter la propagation de l’espèce.
Le ragondin est un rongeur semi-aquatique