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Définition de la culture selon Jean Rostand

Jean Rostand

Voici une citation peu connue et inspirante que j’ai plaisir à partager.

“La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes.

C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance,

la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage ;
c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou

et aussi contre la fausse précision,
c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ;
c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans,
c’est révérer le génie mais sans en faire une idole,
c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.
– Jean Rostand –

Un texte profond qui m’inspire, sur fond d’actualité

La culture comme un exercice permanent de notre esprit à requestionner nos modes de pensées et les « discours » qui les influencent.

Comment penser autrement pour agir et vivre de façon plus autonome et consciente ?

Cela m’évoque tout particulièrement l’influence des médias sur notre humeur du jour, notre façon de voir la vie et l’avenir. Nous avons toujours le choix de créer notre propre espace de culture !

A chaque nouvelle statistique sur le covid-19, information TV ou presse, moments de panique et de stress, des peurs qui remontent sur l’insécurité de nos vies, le danger de mort, la méfiance vis-à-vis des autres, la perte de repères, le sentiment d’impuissance et de contraintes.

Et puis, si l’on prend du recul, nous réalisons que nous sommes toujours libres de nos pensées et acteurs de nos vies.
Il nous appartient de diversifier nos sources d’information et de réfléchir par nous-mêmes.
– C’est l’opportunité de faire un bilan plus profond, sur ce qui compte vraiment, la chance que nous avons de ne pas être malade, l’importance d’entretenir des relations avec les personnes de notre entourage qui comptent, apporter un peu plus de solidarité aux voisins en détresse, alors que notre propre famille est peut être plus éloignée de nous, regoûter plus pleinement à la sérénité d’une balade la Nature (cf. mon article dédié).

– C’est l’opportunité de réfléchir à la fragilité de notre modèle de société où notre dépendance entretenue par la frénésie de la consommation peut nous priver à tout moment, y compris de l’essentiel.

Tiens, quel essentiel justement ? Un toit, de la nourriture, de la chaleur humaine… quoi d’autres ? Comment restaurer plus d’autonomie et de résilience dans nos vies ? Quels modèles alternatifs se présentent à nous ?

– C’est l’opportunité de prendre conscience de notre place dans l’écosystème Terre et des enjeux plus grands qui s’annoncent. Un premier virus, d’autres suivront probablement et derrière, des enjeux climatiques énormes. Rester lucide sans tomber dans le catastrophisme, ni le complotisme.

Comment s’y préparer ? Quels enseignements peut-on retirer de la période de changement majeur que nous subissons ? Quelles évolutions puis-je mettre en œuvre et soutenir à mon échelle ?

Ce texte m’inspire bien d’autres pistes de réflexions

« Préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût », en voilà un grand challenge !
J’y vois là une concordance parfaite avec les bénéfices d’apprendre à vivre l’Instant présent et les inspirations du Bouddhisme dans la pratique de la Pleine Conscience. Ouvrir notre champ de conscience à un horizon plus large, c’est nous autoriser à ne pas focaliser sur une difficulté, mais d’en voir toutes ses dimensions, en comprendre ses multiples interactions et d’en retirer de la valeur. C’est là que nous recréons du sens et ouvrons la voie à suivre pour cheminer plus loin.

Ou encore…
Comment identifier et reconsidérer nos idées préconçues, nos certitudes, nos jugements hâtifs ?
Je vous laisse à vos propres inspirations de développement personnel 🙂

« Il nous appartient d’être révolté et destructeur de notre propre mental
ou de choisir d’être le fondateur de notre bien-être intérieur. »

– Odile Soulas –

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