La fille de Marlène Jobert est en pleine bataille judiciaire. Eva Green attaque la société de production britannique White Lantern Films. L’actrice devait jouer dans le film de science-fiction « A Patriot », mais le tournage du long-métrage s’est arrêté en 2019. Elle réclame un cachet de presque un million de dollars (918 000 euros). De son côté, la société de production a décidé de répliquer et d’attaquer l’actrice, déclarant que celle-ci a compromis le tournage de « A Patriot ». Le procès s’est ouvert le jeudi 26 janvier, à Londres. 

La star de « Casino Royale » a été appelée à la barre ce lundi 30 janvier. Elle a d’abord affirmé être « tombée amoureuse » du scénario qui évoquait la crise climatique. Pourtant, les avocats de White Lantern Films affirment que la comédienne a témoigné « d’un manque de confiance et mécontentement » envers les équipes de production. 

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« C’est mon côté français qui ressort parfois »

Pour preuve, des messages WhatsApp envoyés par Eva Green, dans lesquels elle aurait insulté un membre de l’équipe de « diabolique », « sociopathe sournois » et de « menteur et fou ». Ce n’est pas tout, elle aurait également eu des insultes à l’égard du directeur de production, Terry Bird. « Crétin » et « trou du cul fini », rapporte White Lantern Films. Eva Green aurait aussi qualifié le producteur et le scénariste de « faibles » et « stupides ». 

Questionnée sur ces messages, Eva Green a d’abord expliqué que ces insultes avaient été écrites sous le coup de l’émotion et qu’elle « ne le pense pas vraiment ». Elle s’est ensuite excusée avant d’ajouter : « C’est mon côté français qui ressort parfois. » 

Eva Green a ensuite déclaré qu’au fur et à mesure du tournage, elle s’inquiétait que le film compromette sa carrière. « Je m’en fiche de l’argent. Je vis pour faire des bons films, c’est ma religion », a affirmé la fille de Marlène Jobert. Selon son avocat, « cette affaire est conçue pour dépeindre sa cliente comme une diva afin de faire les gros titres et nuire à sa réputation ». 

Le procès se tiendra jusqu’au vendredi 3 février.