A l’heure où il faut se décider pour un nouveau véhicule, outre le constructeur et le type de modèle dans la gamme, le choix de la motorisation se pose également comme dilemme pour les futurs propriétaires. Est-ce que les idées préconçues des années précédentes sont-elles toujours les mêmes pour 2024 ?
Sommaire
1. Quel moteur choisir pour sa voiture en 2024 ?
2. Diesel, essence, hybride et électrique : le grand match
2.1 Le diesel
2.2 L’essence
2.3 Le bioéthanol
2.4 Les hybrides
3. Quelle motorisation pour quel usage ?
Quel moteur choisir pour sa voiture en 2024 ?
Avant l’ère des véhicules électrifiées, le choix de la motorisation était généralement assez simple : essence ou diesel ! Les quelques énergies alternatives (GPL, Bioéthanol…) n’entraient que très peu en considération. Et de façon assez simple et systématique, le choix du type de moteur était fait en fonction du type du conducteur que vous êtes.
Les « gros rouleurs » comme on avait l’habitude de les nommer, au-delà des 25 000/30 000 km/an devaient s’orienter généralement vers le diesel. En dessous de 20 000 km à l’année, c’est souvent l’option de l’essence qui est privilégiée. A quelques exceptions près, en fonction de la marque et du modèle et de la disponibilité des deux carburants sur les mêmes modèles dans la balance.
Aujourd’hui, les choix sont encore plus diversifiés, les besoins de chacun n’ont pas (ou peu) franchement changés, mais pour autant l’offre est plus large, au point que la question du type de motorisation est presque une question qui vient en premier lieu, bien avant celle du choix du constructeur ou du type de modèle choisi.
Si les véhicules à moteur thermiques sont toujours présents, l’essence, le gasoil, le bioéthanol ou le GPL ont été rejoints par la gamme des véhicules électrifiés : hybrides ou 100% électriques.
Au choix des diverses motorisations, un autre paramètre va aussi dicter le choix des propriétaires : le coût de l’énergie ! C’est essentiellement aujourd’hui le nerf de la guerre, et le seul paramètre qui va guider et déterminer le choix final du type de motorisation. Une fois ce choix réalisé, on définira ensuite le type de véhicule en fonction des constructeurs et de la gamme. Là aussi, à part quelques exceptions concernant certains corps de métier et/ou une idée coup-de-cœur du futur propriétaire, le schéma est quasiment similaire à bon nombre de Français.
Diesel, essence, hybride et électrique : le grand match
Le diesel
longtemps les moteurs diesel ont trusté les ventes du marché français, jusqu’à occuper au milieu des années 2000 près de 70% des ventes de véhicules neufs. On a frôlé avec 7 voitures sur 10 neuves vendues qui étaient équipées d’un moteur diesel. Depuis, la tendance s’est un peu inversée, jusqu’à perdre de l’intérêt, notamment sur les petits véhicules.
Certains constructeurs ont, depuis quelques années, banni les moteurs diesel de leur gamme. D’autres ont fait le choix de supprimé en premier lieu l’offre diesel sur les citadines et micro-citadines pour ne réserver cette motorisation qu’aux plus gros véhicules, plus gourmands en carburant.
Si les moteurs diesel s’avéraient plus économes, ils sont parfaits pour les longs trajets et sur des véhicules assez lourds, de la berline, au SUV jusqu’au monospaces. C’est pourquoi ce carburant a été longtemps plébiscité par les grandes familles et les grands trajets autoroutiers.
A présent, la donne a drastiquement changé, avec les nouvelles normes antipollution et surtout, les nouvelles ZFE des grandes agglomérations. Pour les personnes ne quittant que très rarement les grandes villes, le moteur diesel s’avère inutile, voire interdit dans certains cas d’utilisation si jamais le véhicule ne correspond pas aux vignettes Crit’Air.
Et, dans une situation de crise énergétique où désormais le litre de gasoil se négocie parfois plus cher que l’essence, à l’achat d’un véhicule neuf, les véhicules diesel n’ont plus l’avantage économique qu’ils avaient autrefois. Quant à choisir cette motorisation, elle n’est parfois plus disponible sur certains modèles, et si ce dernier était votre coup-de-cœur vous opterez pour la motorisation par défaut.
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L’essence
Longtemps boudé pour les raisons que l’on connait avec l’hégémonie du diesel au milieu des années 2000, le moteur essence n’a pas disparu de la circulation, et tant mieux. Pour les amoureux des belles mécaniques, l’essence a toujours été le choix de la motorisation par défaut, quitte à devoir dépenser un peu plus que son homologue diesel à la station-service.
Qu’importe, l’agrément de conduite, le bruit des moteurs étaient des facteurs bien plus plaisants pour les conducteurs que les claquements à froid (et même à chaud) des diesels dont pour certains modèles, on les aurait facilement confondus avec des tracteurs agricoles…
Aujourd’hui, la plupart des véhicules se trouvent uniquement en moteur essence, simplement thermique ou électrifiés avec l’ajout d’un moteur hybride. Effectivement pour certains modèles et avec une consommation supérieure à leurs homologues diesel, l’autonomie au global est un peu moindre. En revanche, avec les prix à la pompe constatés fin 2022 / début 2023, il est plus économe de rouler à l’essence qu’au gasoil.
Sur les véhicules récents, le verdict du bilan pollution est plus souvent en faveur des moteurs essence que diesel, ainsi avec les différentes zones ZFE, on sera moins pénalisé avec des moteurs là pour la vignette Crit’Air, un critère en prendre en compte pour le futur de ses déplacements en centre-ville.
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Le bioéthanol
Longtemps ignoré et très peu mis en avant par les constructeurs, le bioéthanol E85 est le carburant idéal. Il offre quasiment les mêmes agréments que le moteur essence, tout en étant bien moins taxé et donc avec un prix à la pompe de presque 1 € / litre moins cher ! Avec le GPL, l’E85 se négocient encore sous la barre des 1 € le litre en moyenne.
Si le véhicule est déjà configuré en bicarburation essence + bioéthanol c’est l’assurance d’avoir un système parfaitement fiable et qui va permettre au conducteur de faire le plein avec de l’E85 ou à défaut de l’essence si la station-service ne propose pas du bioéthanol. Mais le point fort réside dans l’optique de pouvoir adapté certains moteurs essence (les plus récents) avec la carburation bioéthanol (à réaliser auprès d’un professionnel agréé). Ainsi, d’un véhicule essence compatible déjà en votre possession ou d’un futur achat à réaliser, l’option du bioéthanol s’avère très rentable à l’usage.
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Les hybrides
Les véhicules hybrides envahissent les concessions automobiles et les gammes des constructeurs ! Il s’agit de la réponse transitive entre le moteur thermique et le tout-électrique ! Ces véhicules là disposent d’un moteur classique thermique (essence, très peu l’ont été en diesel) et sont assistés par un moteur électrique !
Ils existent plusieurs modes d’assemblage hybride. Le plus courant d’entre eux étant, le démarrage en mode tout électrique et le roulage à basse vitesse avec zéro émission polluantes émises (idéal pour les centres-villes), puis le moteur thermique prend le relais à partir d’une certaine vitesse (50, 80 km/h tout dépend les modèles) ou une fois l’autonomie de l’électrique épuisée.
Il existe des modèles hybrides totalement autonome où la batterie se recharge via un générateur alimenté par le moteur thermique et via les systèmes de récupération d’énergie cinétique (au freinage, notamment). D’autres modèles hybrides sont appelés « hybride rechargeable ». Là, il s’agit de brancher sa voiture sur une borne de recharge dédiée pour redonner l’autonomie à la batterie pour les phases de circulation où elle sera utilisée.
Les 100% électriques: C’est la grande révolution technologie de ces dernières années, les véhicules électriques. Si plusieurs constructeurs avaient timidement exploité cette technologie au 20ème siècle, ce n’est que lors de ces dix dernières années que le phénomène s’est démocratisé.
Et globalement, c’est le marché qui connait la plus grande expansion et dont tous les constructeurs ont dans leurs cartons de nouveaux modèles et de nouvelles gammes à proposer. Certains constructeurs ayant même créé une marque dédiée pour leurs équivalents 100 % électriques.
Contrairement aux moteurs thermiques, ici, nul besoin de carburants fossiles, c’est du 100% électrique et donc la nécessite de brancher son véhicule à une borne dédiée (installation à son domicile, ou sur le domaine public). La technologie des batteries est le cœur du sujet sur ces véhicules pour alimenter les moteurs et leur mode de propulsion, chaque génération apporte son lot de nouveautés, de performances accrues et d’autonomie toujours plus grandes.
Le désagrément qui a repoussé de nombreuses personnes à ne pas adopter les véhicules électriques étaient leur faible autonomie (en-dessous des 400 km) et d’un temps de charge bien trop long pour atteindre les 100% de la capacité des batteries (plusieurs heures selon les modèles de véhicules et le type de charge disponible sur les bornes).
Néanmoins, avec une moyenne kilométrique journalière assez basse selon les zones géographiques, les véhicules électriques représentent une bonne alternative. En termes d’agrément de conduite, de confort et de silence, de coût d’usage et d’empreinte environnementale. Si toutes les conditions sont réunies pour que l’exploitation au quotidien soit possible pour ce type de véhicule, c’est une alternative tout à fait viable.
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Quelle motorisation pour quel usage ?
Toute la question du choix du véhicule va se résumer aux besoins réels quotidiens, hebdomadaires et mensuels, voire occasionnels. Un véhicule dédié à l’environnement urbain peut se résumer à une micro-citadine, citadine ou mini-SUV dans une version 100% électrique si l’on dispose de bornes de recharge en accès facile sur son lieu d’habitation ou sur le lieu de travail.
Si les trajets seront essentiellement plus longs que le dernier kilomètre effectué en centre-ville, un véhicule hybride ou 100% thermique sera sans doute plus adapté aux conditions de roulage. Les véhicules hybrides sont une réponse mixte pour réduire les émissions de CO2 dans les lieux urbains où la voiture se déplacera en mode 100% électrique, quand le moteur thermique permettra d’avoir une meilleure autonomie sur des longues distances.
Quant aux véhicules « traditionnels », diesel, essence ou bioéthanol, il n’en reste pas moins inintéressant, mais le prix du litre en station-service peut avoir un gros impact sur le choix final. Le bioéthanol étant la meilleure réponse avec un carburant bien moins polluant que l’essence classique. Mais en regardant vers l’avenir, l’Europe a déjà établi un calendrier où à l’horizon 2035, les constructeurs automobiles ne seront plus autorisés à commercialiser des véhicules dits « polluants », ce qui exclut pour l’heure les moteurs thermiques (à moins d’une démocratisation d’ici là des carburants synthétiques, eFuels…). Tous ces éléments devraient rendre un peu plus évident le choix de votre futur véhicule.
Prenez un rendez-vous avec un commercial automobile dans nos concessions Renault-Dacia du groupe GGP Auto pour qu’il vous conseille sur la meilleure motorisation selon vos besoins.