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L'Heure H

Connaissez-vous l’histoire rocambolesque de la chapelle Sixtine, le chef-d’œuvre de Michel-Ange ?

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Par La Première, sur base d'un texte de Valjean

Le 15 août 1483, le pape Sixte IV dévoile aux yeux du monde son plus grand chef-d’œuvre, celui qui permettra de redonner à Rome toute sa magnificence : la Chapelle Sixtine. Mais pour une question d’économies, pas de traces de fresques minutieusement peintes au-dessus de sa tête. Aucune figure religieuse dessinée avec finesse et émotion. À la place, c’est la représentation d’un ciel bleu nuit doté de boules dorées pour représenter les étoiles qui fut retenue. Contrairement aux croyances, la Chapelle-Sixtine est donc née sans Michel-Ange. L’histoire de Michel-Ange et de la Chapelle Sixtine est l’une de ces histoires d’amour qui n’auraient même jamais dû voir le jour.

Alors comment le célèbre sculpteur et peintre florentin en vient à décorer majestueusement cette fameuse Chapelle ?

À l’origine du travail de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine : un travail de restauration nécessaire

En mai 1504, une plaie béante apparaît sur la voûte. La cause est rapidement connue : les différents aménagements de grande ampleur de la basilique Saint-Pierre et de la tour Borgia ont quelque peu bousculé la Chapelle Sixtine dans ses fondations, et dans son équilibre. Impossible donc d’y tenir de nouvelles cérémonies importantes pour la chrétienté. Le pape de l’époque, Jules II, veut trouver rapidement quelqu’un pour entamer les travaux de la restauration. Le souverain pontife est déjà un grand admirateur d’un des meilleurs artistes de son temps : Michel-Ange. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps et le pape lui a déjà demandé de travailler sur le projet de sa tombe.

De nombreuses difficultés qui auraient pu empêcher Michel-Ange

Mais avant que ce dernier ne pose ses pinceaux géniaux sur le plafond abîmé de la splendeur du Vatican, le pape Jules II a dû faire face à de nombreuses difficultés. Structurelles, politiques, mais aussi humaines… Dans un climat particulièrement instable et délétère, une embrouille au sujet d’un ancien projet fait sortir l’artiste de ses gonds. Il fuit la ville de Rome pour se réfugier à Florence, où il espère trouver de la quiétude. Mais Jules II le veut. À tout prix. Pour ce faire, il est prêt à toutes les concessions…

Pourquoi le contexte de l’œuvre de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine est-il si rocambolesque ? Comment Jules II va-t-il convaincre l’artiste de travailler encore pour lui ?

Dans ce podcast, L’Heure H plonge dans un monde où l’art se met au service de l’immortalité. Où les techniques se renouvellent pour le meilleur. Où les orgueils et les égos se mettent au diapason vers une seule et même destination : la compréhension de la foi, et au sens plus large, l’embellissement du monde.

La chapelle Sixtine, 1 septembre 2016.
La chapelle Sixtine, 1 septembre 2016. © Uli Deck/picture alliance via Getty Images

► Écoutez l’entièreté de ce récit dans le podcast ci-dessus, et bien d’autres destinées qui ont basculé à L’Heure H avec Jean-Louis Lahaye, du lundi au vendredi de 15h à 16h sur La Première et en replay sur Auvio.

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