Sous la surface scintillante de l'océan se cache un monde caché rempli de mystère et d'intrigue - le royaume des épaves en plongée. Ces trésors engloutis sont bien plus que de simples vestiges du passé ; ils servent de témoignages vivants de l'histoire, offrant aux plongeurs une opportunité unique de remonter le temps et de découvrir les histoires de navires, d'avions et d'autres structures submergées. Plongeons en profondeur dans le monde captivant des épaves en plongée et découvrons les merveilles qui nous attendent sous les vagues.
Lire la suiteC'est le Capitaine Jérôme Arnaud qui a découvert la petite escapade de notre épave il y a quelques mois. A bord de son navire il a essuyé de fortes rafales de vent et une mer anormalement déchaînée dans le secteur où se trouve l'épave. C'est sans aucun doute la cause de la migration de cette épave. Les vents et les vagues provoquent d’importants mouvements d'eau ainsi que de forts courants. Ces événements ayant eu raison de l'épave.
On peut supposer que l'épave du Blue Belt devait être tout de même pas si stable que ça car arriver à déplacer, ou plutôt basculer un bateau de plus de 100m de long, bien posé sur le fond, relève de l'impossible. Il devait donc être plus ou moins en équilibre. Les courants et la houle ont donc réussi à le faire basculer en bas du récif.
La mer rouge a donc perdu une plongée épave de plus... Lire la suite
C'est lors d'une plongée dimanche matin, que Stéphane, responsable du club de plongée de Santa Severa (Haute-Corse) a fait le triste constat.
Des pièces d'un P-47 Thunderbolt, chasseur américain de la 2de Guerre mondiale, remarquablement conservé jusqu'alors, avaient été non seulement volées, mais l'épave avait été également détériorée.
"Tout le tableau du poste de pilotage a été démonté. L'aile gauche de l'appareil a été découpée pour faciliter la récupération des mitrailleuses et des balles", a-t-il expliqué.
"Une véritable catastrophe" pour le plongeur dont le site, figure surtout comme "un patrimoine de l'histoire de la Corse" à préserver. Lire la suite
La douceur du climat et la chaleur de ses eaux transparentes, dont la température oscille entre 16 et 27°C, font de Chypre une destination plongée qui permet de profiter du beau temps pendant une grande partie de l’année. Peut être moins connue que certaines autres destinations phares de plongée en Méditerranée telles que l’Egypte, Chypre propose néanmoins aux amateurs de plongée un paysage sous-marin grandiose jonché de récifs regorgeant d’une grande variété d’espèces de poissons, d’éponges, de coraux, d’anémones de mer, de poulpes, de bancs de moules et d’oursins. Les plus chanceux croiseront des tortues de mer, qui sont présentes autour de l’île grâce à un projet de protection de leur lieu de ponte. Les plongeurs les plus aguerris pourront quant à eux explorer des grottes sous-marines impressionnantes, des tunnels ou encore des épaves. A noter qu’à Chypre, l’absence de courants dangereux et de marées rend la plongée accessible à tout le monde, du débutant au plongeur expérimenté.
L'un des meilleurs piqués d'épave au monde Lire la suite
L’association s’appelle le GRIEME, comme Groupe de Recherche et d’Indentification d’Epaves en Manche Est. Elle regroupe des plongeurs expérimentés, habitués à plonger en milieu dangereux, dans les eaux glacées et par faible visibilité. Des nageurs qui plongent aussi dans les archives de différents pays pour inventorier les navires d’hier et retracer leur dernier parcours.
Les plongées sur les épaves leur permettant, en prenant des mesures et des photos, de donner avec certitude un nom aux épaves reposant sur le fond de la mer. Lire la suite
L’histoire et le destin de l’Empress of Ireland touchent beaucoup les plongeurs. L’un d’eux, Simon Pelletier, a visité l’épave à 350 reprises !
À l’emploi de l’Institut maritime du Québec, Simon Pelletier est aussi propriétaire d’Expertise maritime Diveteck, située à Sainte-Luce-sur-Mer, et membre de la coalition pour la protection de l’Empress of Ireland. Après avoir effectué 350 plongées sur l’épave, Simon Pelletier éprouve toujours de l’émotion à visiter ce lieu unique. « L’épave est encore superbe et j’y vois des choses nouvelles à chaque fois. Ce navire magnifique était aussi luxueux que le Titanic qui était simplement plus grand. »
Simon Pelletier précise que rien ne se compare à une plongée sur l’Empress, mais qu’il faut avoir une bonne expérience pour l’apprécier vraiment. « Des plongeurs de grande renommée viennent de partout dans le monde pour découvrir l’Empress of Ireland. La visibilité est variable, au fond de l’eau, mais on y fait chaque fois des découvertes. Dans deux ans, alors que l’on célébrera le 100e anniversaire du naufrage, nous verrons certainement un engouement encore plus grand chez les plongeurs. »
Des plongeurs mandatés par l’émission de France 2 « Des racines et des ailes » sont allés, hier, débusquer la chartreuse, un fleuron du patrimoine jurassien englouti dans les profondeurs du lac de Vouglans
« Nous voulions mettre les lacs du Jura en valeur. Quelqu’un m’a parlé de la chartreuse engloutie du lac de Vouglans. Ca m’a tout de suite fait rêver », explique la réalisatrice Katia Chapoutier.
L’équipe dÂ’Eclectic Production mandatée par l’émission « Des racines et des ailes » pour réaliser un film sur le patrimoine du Jura, a donc embarqué hier, a bord du bateau dÂ’Aquatix, la seule structure de plongée professionnelle du département. Selon Katia Chapoutier, le patron dÂ’Aquatix, Grégory Tourreau est « la référence pour cette plongée ». La réalisatrice lÂ’a donc dÂ’abord déniché, lui. « Le problème, cÂ’est que mon caméraman, Damien, est excellent. Mais je ne pouvais pas lui demander de plonger à cinquante mètres de profondeur pour filmer l’édifice », sourit-elle. Greg Tourreau a donc présenté à Katia lÂ’un de ses clients belge, Thierry Hustin, un fan de vidéo subaquatique. LÂ’homme a déjà filmé la chartreuse en plongée. « Nous avons visionné son travail et nous lÂ’avons trouvé très bon ». Voilà pour la partie technique. Mais quÂ’aurait été ce film réduit aux seules images ? CÂ’est là que Greg est à nouveau intervenu en avançant le nom dÂ’un autre de ses clients, le plongeur dijonnais Gérald Naigeon.
« Depuis qu’il a découvert la chartreuse, il est tombé amoureux des lieux, il est devenu un véritable spécialiste de son histoire », souligne Katia.
Tout ce petit monde s’est retrouvé, en début d’après-midi, amarré à l’une des bouées qui signalent le site de plongée à quelques encablures du port de la Mercantine. Deux plongées étaient envisagées. Après la première, un débriefing des images sur la plage a montré qu’une seconde immersion n’était pas nécessaire.
Manifestement, Thierry Hustin avait fait du bon boulot dès le premier passage. L’idée des producteurs de l’émission patrimoniale était de mettre en lumières les trésors cachés du Jura.
Lire la suiteL'Insuma coulé par 44 m de profondeur. Construit en 1938 et saisi en 1943 par la Kriegsmarine (marine de guerre allemande), ce yacht anglais est reconditionné en navire de guerre et rebaptisé « UJ6072 ». Attaqué en septembre 1943 par des torpilleurs italiens en sortant du port de Bastia pour finalement couler devant Pietracorbara par 45 m de fond. Une belle épave qui conserve toujours la tourelle de son canon.
Située au centre de Mare Nostrum, la Corse est un écueil incontournable depuis 2 500 ans pour tous ces intrépides marins antiques. Les flottes étrusques, grecques, romaines et bien d'autres civilisations de la mer sont venues sur ses rivages escarpés trouver un refuge bien mérité. Et ces grands navigateurs ont laissé derrière eux bon nombre de leurs navires naufragés.
Les siècles sont passés sur cette île bénie des dieux et les deux derniers conflits mondiaux ont laissé à leur tour des traces de ces combats maritimes et aériens. Navires de guerre ou de commerce mais également des avions de combat enrichissent dorénavant le patrimoine archéologique de la Corse. À travers de superbes clichés, deux aventuriers des temps modernes, Stéphan Le Gallais et David Paoli nous invitent à découvrir ces épaves mythiques qui gisent pour certaines dans les grandes profondeurs de la Méditerranée. « C'est auprès des pêcheurs professionnels que nous récoltons nos principales informations. Mais également en fouinant dans les archives ainsi que sur internet.
Petit à petit, les plongeurs et membres de Gramasa mettent à jour les secrets des bunkers du Mur de l'Atlantique. Du Cap-Ferret à la dune du Pilat, sur terre ou sous la mer, les colosses de béton vont bientôt finir par parler.
Vendredi matin, 8 heures, plage du Petit-Nice. Il tombe des cordes et les plongeurs du Gramasa ont rendez-vous sur la plage où seuls quelques pêcheurs ont eu le courage de poser leurs cannes. Pour l'équipe des quatre plongeurs et du chef des opérations, Laurent Prades, qui veille au bon déroulement de l'immersion depuis le sable, le moment du briefing est venu. La plongée durera près de soixante minutes. Marc Mentel est le chef de mission. Il est accompagné d'un dessinateur et photographe, Alain Truchot, et de deux scientifiques, Benoît Gouillieux (Station marine d'Arcachon) et Yoann Aumond (encore récemment missionné par l'Institut du milieu aquatique). Les deux derniers s'attellent à l'inventaire et à l'étude de la faune sur et autour des six blockhaus, immergés au pied de la dune du Pilat (lire par ailleurs).
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