Enquête au cœur du CHU : Dans l'urgence du Samu d'Angers... |
Du centre 15, à la salle de repos en passant par les interventions à domicile, nous avons embarqué toute une journée avec l’équipe du Samu de Maine-et-Loire.
Pas une seconde ou presque de répit, le téléphone ne cesse de sonner au centre 15, là où tous les appels tombent. Des urgences très sérieuses, des petits bobos, des détresses psychologiques... Les médecins et assistants de régulations médicales (souvent d'anciens ambulanciers) sont sans cesse sur le qui-vive. Faut-il ou envoyer illico  une équipe du Smur (Service mobile d'urgence et de réanimation), un véhicule des pompiers, une ambulance ? Une "simple" écoute peut-elle suffire ?Â
220 000 appels par an
« Dans notre travail, c’est vrai, la patience peut être mise à rude épreuve. Il faut être en vigilance permanente », assure le docteur François Templier, chef de service du Samu. On reçoit environ 220 000 appels par an. Et effectuons 6 400 interventions. »Â
Bosser au Samu, c'est aussi se coltiner les dures réalités des interventions : « Je me souviendrai de cet accident une veille de Noël, raconte Jean-Philippe, ambulancier depuis 31 ans dans le service. Une femme de 30 ans décédée. Et ces enfants, 4 et 5 ans, ignorant le décès de leur maman, me demandant si le Père Noël allait quand même passer… »