Chaque année, les chenilles provoquent vingt cas d’intoxication
Ces insectes provoquent de graves réactions cutanées.
- Publié le 06-11-2017 à 13h52
- Mis à jour le 06-11-2017 à 14h20
Ces insectes provoquent de graves réactions cutanées. Chaque année, une vingtaine de personnes contactent le Centre antipoisons après avoir été en contact avec des chenilles processionnaires. Ces insectes, nuisibles pour les animaux comme pour les humains, possèdent des milliers de poils urticants et extrêmement venimeux. Ceux-ci se détachent très facilement et provoquent de violentes réactions s’ils entrent en contact avec les muqueuses. "Les poils de cette chenille provoquent de l’urticaire, une éruption cutanée douloureuse avec de fortes démangeaisons. Une intervention médicale est souvent nécessaire. Les poils urticants pouvant persister des années après la disparition de la chenille, l’intervention d’un professionnel est préférable pour éradiquer les nids" , indique le Centre antipoisons.
"Une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire présente des réactions qui s’aggravent à chaque nouveau contact. Dans les cas sévères, il peut y avoir un choc anaphylactique mettant la vie en danger avec de l’urticaire, de la transpiration, et un œdème dans la bouche et la gorge, des difficultés respiratoires, de l’hypotension et une perte de connaissance", indique également le centre.
Il y a dix ans tout juste, l’armée avait été appelée en renfort, notamment dans le Limbourg, pour éliminer ces indésirables. 24 soldats, qui avaient bénéficié d’une formation express pour lutter contre cet insecte, avaient été mobilisés. À Louvain, les pompiers avaient également dû intervenir. Une dizaine d’entre eux avaient été envoyés sur le terrain, équipés de trois échelles.
Cette année risque d’être particulièrement fournie en chenilles processionnaires. Les températures particulièrement élevées et le temps sec de cet été ont en effet favorisé leur prolifération.