Les Bruxellois des 80’s se souviennent
- Publié le 30-07-2012 à 12h55
- Mis à jour le 30-07-2012 à 13h10
Sur le groupe Facebook Fan de Bruxelles en 1980 ! , plus de 3.000 Bruxellois partagent les souvenirs de leurs folles nuits
Si dans les années 80, vous écumiez les soirées bruxelloises dans des endroits emblématiques tels que le Mirano Continental, le Pluriel, les Minimes ou le Klacik, voilà une nouveauté qui devrait raviver chez vous des souvenirs de votre folle jeunesse...
Créée sur le réseau social Facebook le 19 juillet, la page Fan de Bruxelles en 1980 ! rencontre un immense succès. En effet, deux jours seulement après son lancement, le groupe comportait déjà plus de 3.000 membres qui ont participé ou simplement connu la vie bruxelloise culturelle et nocturne des années 80.
Ce groupe de nostalgie positive créé à l’initiative de Paul Sterck, patron historique du Mirano Continental, et de Bruno Bulté, acteur et metteur en scène, a pour objectif de rassembler tous les témoignages et images datant de cette décennie. Photos de soirées, flyers, affiches, tickets de concerts, reportages vidéos et morceaux de musique fourmillent sur la page et suscitent de très nombreuses réactions.
Mais pourquoi un tel engouement ? “Parce qu’on s’est vraiment beaucoup amusé” , répond simplement Bruno Bulté qui modère le groupe Facebook. “Il n’y avait aucune limite dans la créativité. Il y avait un supplément d’âme que l’on n’a plus maintenant. On avait l’impression de participer à quelque chose d’exceptionnel !”
Dans le groupe, on retrouve plusieurs figures connues de la scène culturelle de l’époque parmi lesquels l’auteur de BD Frédéric Jannin, le graphiste Marc Borgers, le journaliste Marc Oschinsky, le DJ Olivier Gosseries ou encore Carl de Moncharline qui organisait déjà des soirées dans les années 80.
Contrairement aux soirées actuelles, il y avait à l’époque une très grande variété de styles dans une même soirée, se souvient Bruno Bulté. “Le boulot du physionomiste était de laisser entrer toutes sortes de cliques différentes : des gens en chemise à carreaux, d’autres en smoking, quelques punks, une quinzaine de mannequins, des artistes fauchés et pourquoi pas un millionnaire… Chacun avait sa zone et on se retrouvait sur la piste de danse !”
Les nombreux documents rassemblés grâce au groupe Facebook serviront peut-être à réaliser une exposition ou un livre. Ou pourquoi pas, une soirée ?
© La Dernière Heure 2012