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Jardinage au naturel

Que faire contre le puceron noir ?

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Le puceron noir fait partie des plusieurs centaines de variétés de pucerons qui existent. Chaque espèce a ses terrains de jeux de prédilection. Dans votre jardin, vous risquez de rencontrer le puceron lanigère, le puceron vert, ou encore le puceron noir. Ce dernier est, sans doute, l’un des parasites les plus connus. Il sévit aussi bien sur vos fleurs, sur vos légumes que sur vos arbres fruitiers. Parmi les plus rencontrés, figurent le puceron noir de la fève et celui du cerisier. Heureusement pour vos cultures, différentes méthodes, comme le savon noir, existent pour venir à bout de ces petits insectes.

Que faire contre le puceron noir ?

Les caractéristiques

Le puceron fait partie de la famille des Aphididae. Il ne mesure pas plus de 4 mm et peut avoir des ailes selon le cycle de sa vie. Non ailé il envahit une plante hôte, et une fois ses ailes, il se pose sur un hôte secondaire. Muni de 6 pattes c’est un insecte suceur-piqueur qui vit en colonie et se développe rapidement.

En effet, il a une reproduction monoparentale d’où une prolifération rapide. Il apparaît à partir du printemps jusqu’à l’automne. Le printemps étant plus précoce et l’hiver moins rigoureux, leur développement devient plus important.

Parmi ces insectes, le puceron noir. Il doit son nom à sa couleur. Le puceron noir pompe la sève des plantes qui est ensuite excrétée. Ce sont ces excréments qui forment le miellat, un liquide visqueux et collant. Le miellat est apprécié des fourmis. Ces dernières traient les pucerons pour obtenir ce liquide contre leur protection. De plus, elles les transportent de tige en tige pour qu’elles puissent le fabriquer.


Les différentes espèces

Parmi les pucerons noirs, vous rencontrerez différents noms souvent liés à la plante hôte.


De la fève

Egalement appelé Aphis fabae, il est soit ailé soit non ailé. Il a une couleur foncée (brun à noire). Il apparaît au début du printemps et s’invite en premier sur les arbustes comme le fusain, la boule de neige. Une fois ailé, il se tourne vers vos potagers en s’attaquant aux fèves, aux betteraves, aux pommes de terre. Il envahit également les fleurs telles que les capucines.


Du cerisier

Aussi appelé Myzus cerasi, il jette son dévolu sur le cerisier et le merisier. Les branches et les fruits sont attaqués. Un fois ailé, il prend son envol vers des plantes comme le gaillet.


Du sureau

En automne, les pucerons s’installent sur le sureau noir et hibernent sous forme d’œufs. Au printemps, ils éclosent. Pour limiter l’apparition de ces insectes, un traitement à base d’huile de colza est appliqué sur les arbres.

Cet insecte s’attaque à d’autres cultures du potager comme les tomates, la ciboulette mais également aux arbres fruitiers. Il envahit également les jardins d’ornement, en s’invitant notamment sur les dahlias.


Comment repérer sa présence ?

Lorsque ce puceron sévit dans votre jardin, différents signes permettent de le repérer. Cependant, des astuces permettent d’anticiper sa venue. Ne mettez pas trop d’engrais, les jeunes pousses enrichis de vitamines sont recherchés par ces insectes. Plantez des plantes répulsives près de vos cultures comme l’aneth, la lavande au pied des rosiers ou encore la rue officinale. Selon vos plantations, faites les bonnes associations.

Si vous n’observez pas encore la présence de ces insectes nuisibles noirs, les fourmis vous mettront la puce à l’oreille.

Lorsque les pucerons sont en colonie, le miellat apparaît sur les feuilles. Ce liquide visqueux et collant est à l’origine de champignons comme la fumagine. Elle s’apparente à de la fumée, un dépôt noir apparaît au-dessus du miellat.

Les pucerons se nourrissent de la sève et raffolent des jeunes pousses. En s’attaquant à ces derniers ils empêchent la plante de se développer (les gousses, les tiges, les boutons de fleurs). De plus, en pompant la sève, ils déposent de la salive, toxique pour la plante. Par conséquent, les feuilles se recroquevillent, se déforment.

Pour éviter que les pucerons investissent votre maison, veillez toujours à ce que les plantes rentrées n’en soient pas infestées.


Comment s'en débarrasser ?

Pour se débarrasser de ces nuisibles, il existe les insecticides chimiques mais également des traitements naturels et bio.

  • Invitez les prédateurs : parmi les prédateurs des pucerons, figurent les oiseaux notamment les mésanges. Vous pouvez installer une maison dans votre jardin. Une alternative est les larves de coccinelles, de syrphes, …

  • Détournez leur attention vers les fleurs : plantez des capucines près des plantes à préserver, ils s’empresseront d’envahir leur fleur préférée.

  • Optez pour des plantes répulsives : que vous les plantiez autour de votre jardin ou que vous les transformiez en purin, l’odeur fera fuir les pucerons.

  • L’eau savonneuse : l’eau savonneuse peut être à base de savon noir. Elle permet de nettoyer le miellat déposé sur les feuilles.

  • Le marc de café : déposé aux pieds de vos plantes, il fera fuir à la fois des pucerons et des fourmis.

  • L’ail : l’odeur de l’ail est un répulsif naturel. L’ail macère avec l’eau et ensuite est pulvérisé.

Le savoir noir, un remède naturel 

Excepté les plantes aromatiques, les recettes composées de savon noir s’appliquent sur toutes les cultures pour éliminer les pucerons .

Le savon noir (acheté en jardinerie, spécial pour jardin) est un traitement naturel résultant d’un procédé de saponification. De l’huile d’olive, de lin ou de maïs a été mélangée à de la potasse. C’est à la fois un mouillant et un nettoyant. Il servira aussi bien à repousser les indésirables qu’à nettoyer les feuilles du miellat et de la fumagine. Pour le dosage, fiez-vous aux indications présents sur l'emballage du produit pour une utilisation respectueuse de l'environnement.

Une fois installés, ces pucerons peuvent être dévastateurs pour vos dahlias, vos cerisiers ou encore vos tomates. Pendant trois saisons, ils investissent plusieurs plantes hôtes et deviennent un frein à leur développement. De plus, ces insectes sont également à l’origine de champignons et de maladies. Si vous n’avez pas anticipé leur colonisation, des traitements naturels permettront de soigner et nettoyer vos plantes.