Nicolas Sarkozy se prend les pieds dans le Fouquet's
"Si c'était à refaire, je ne reviendrais pas dans ce restaurant", a confessé Nicolas Sarkozy mercredi soir, sur le plateau du JT de France 2.
- Publié le 23-02-2012 à 10h35
« Si c'était à refaire, je ne referais... ne reviendrais pas dans ce restaurant puisque que ça été vraiment le feuilleton », a confessé Nicolas Sarkozy, en bafouillant, évoquant la saga du "Fouquet's", ce restaurant (très) chic de la capitale dans lequel il avait célébré sa victoire du 6 mai 2007, lors de l'élection présidentielle. Cette soirée, à laquelle avaient été invités de nombreux grands patrons, et sa décision de passer quelques jours à bord du yacht de Vincent Bolloré lui ont valu de très nombreuses critiques et le sobriquet, largement repris par la gauche, de "président des riches". Image dont il cherche à se défaire.
David Pujadas l'interrogeait sur ce qu'il considérait être les "erreurs" de son quinquennat. Amende honorable du président de la République ? A moitié, puisqu'il poursuivait, plus assuré : "J'aurai l'occasion d'en parler aux Français, mais franchement, si après trois années de crise, cinq années de mandat, c'est la plus grave erreur qu'il faut que je confesse..."
Et d'y aller de comparaisons avec les fautes qu'ont commis d'autres hommes politiques. "Quand je revois ce qui s'est passé dans la Ve République, les scandales retentissants du Rainbow Warrior, les visites de chefs d'État français à des dictateurs ou la réception du général Jaruzelski..."
"Mais enfin, je dois assumer ma part de responsabilité", a-t-il finalement concédé.
La campagne de Sarkozy “la plus sale depuis 30 ans” ?
Le directeur de la campagne de François Hollande a comparé sur BFM TV la campagne du président français Nicolas Sarkozy à celle de l'ancien président américain George W Bush en 2004. Une campagne qualifiée par ailleurs de "violente" par le candidat socialiste après le meeting de Sarkozy à Marseille.
"Si on ne veut pas de confrontation, il ne faut pas être candidat", a déclaré ce dernier, dans une allusion à son rival, sans ne jamais le citer.