Un bus TEC tout neuf
Beaucoup d’unanimités mais aussi quelques joutes, entre autres quand il s’est agi de remplacer le vieux bus de Jean-Pierre par un tout neuf.
- Publié le 14-11-2013 à 06h00
Hors des liaisons directes entre Beaumont, Chimay, Philippeville, l’entité de Froidchapelle a souvent souffert d’un déficit en matière de transport public, surtout pour ce qui concerne Erpion, Vergnies ou Boussu. Voilà pourquoi, il y a déjà de nombreuses d’années, les autorités communales de l’époque décidaient de passer une convention avec le TEC pour pouvoir disposer du passage d’un bus.
Une convention qui, pour rester dans les grandes lignes, prévoyait que le TEC mette à disposition de la Commune un mini-bus. À charge pour Froidchapelle d’engager (et de payer) les conducteurs, de faire les pleins de carburant… Objectif principal: rejoindre quotidiennement la gare de Walcourt et hebdomadairement, les marchés de Chimay et de Beaumont.
Un service qui allait s’avérer bien utile. Mais voilà, les kilomètres se sont accumulés et il n’est pas rare que le bus soit, tantôt en retard, tantôt en panne. De plus, sa consommation atteint des chiffres (19 000 litres/an) qui donnent le tournis. De là, la proposition du TEC de signer une nouvelle convention pour un bus tout neuf. Resterait à la Commune de verser une redevance mensuelle estimée à 213€ et de faire les pleins de gasoil.
Alternatives
Hervé Bourguignon s'interroge sur l'économie qu'engendrera le nouveau bus par rapport à l'ancien pour en venir aux alternatives possibles pour maintenir un taux de mobilité suffisant. Et de rappeler qu'une étude menée dans la Botte du Hainaut a mis en avant des alternatives au bus: exemple, un taxi social pour ne parler que de lui. Pour le bourgmestre Willy Decuir, cette étude n'apporte strictement rien. Pour le premier Froidchapellois, il s'agit d'un inventaire dont les solutions ne tiennent guère compte des réalités de la ruralité froidchapelloise: «Partager un taxi social, faut être doux rêveur pour imaginer pareille initiative…» Dans le débat, Jean-Michel Aelgoet souligne les nombreux désagréments que subissent les étudiants chaque jour pour rejoindre leur établissement scolaire.
Mais l’objet du point n’est pas de discuter de la mobilité. Et le mayeur de revenir à la seule question posée: remplacer ou non l’ancien bus par un nouveau. Et finalement… tout le monde grimpe dans le bus flambant neuf!