ENVIRONNEMENT Le séneçon, plante aussi belle que mortelle

Amandine BRIOUDE - 13 juin 2018 à 06:04 | mis à jour le 13 juin 2018 à 07:50 - Temps de lecture :
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«Le poney, c’est Milka. Et la jument, c’est Madeira. » Son regard est attiré vers le bas. Elle interrompt les présentations et peste : « Oh mais y’en a encore un là, c’est pas possible ! » Depuis quelques semaines, Véronique Ceresoli, présidente de l’Association sportive équestre du Bassin d’Annonay (Aseba), fait la chasse au séneçon, une plante en rameaux ornée de fleurs jaunes.

Sous leurs faux airs de pâquerette, elles sont redoutables. « Ce sont des plantes toxiques pour les animaux qui en ingèrent. Les chevaux et les vaches en particulier, qui peuvent en mourir car ça attaque leur foie mais aussi leur système nerveux et leur cœur », explique la cavalière.

Des cas un peu partout en France

Un peu partout, des cas d’intoxication ont été imputés au séneçon. Encore peu connues du grand public, deux espèces, le séneçon du Cap et le séneçon de Jacob, gagnent pourtant du terrain à vitesse grand V. Car ce sont des plantes extrêmement invasives. « Leurs graines se dispersent comme les pissenlits. Résultat : alors qu’on n’avait pas de séneçon du Cap il y a encore quelques années, ici, en Nord-Ardèche, on en voit désormais partout », se désole Véronique Ceresoli.

Notre dossier complet à lire dans nos éditions Drome Ardèche du Dauphiné Libéré de ce mercredi 13 juin