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Avalanche, de Raphaël Haroche: la fin de l’adolescence

Avalanche, de Raphaël Haroche. Gallimard

CRITIQUE - Dans ce premier roman, deux jeunes frères cherchent à vivre après la mort de leur mère.

Hier, les lecteurs écrivaient des journaux intimes. Aujourd’hui, les auteurs en font des romans. Avalanche donne cette sensation d’entrer par effraction dans l’un de ces cahiers d’adolescent cadenassés. Voilà une autre époque, la fin des années 1980, une autre langue, avec sa révolte et sa violence, on lâche des phrases comme des coups de poing, l’écriture porte la trace de ces ecchymoses, les mots sont bleus, on souffre, on aime, on se déteste, on a honte, on a mal à l’âme.

Le premier roman de Raphaël Haroche annonce dès son titre cet équilibre instable, la menace qui couve sous les rires et les cris. L’adolescence est-elle la fin d’un monde ou le commencement d’un autre?

1989. Le monde est à l’aube de profondes révolutions, mais pour Leonard et Nicolas, 15 et 12 ans, il en est à son crépuscule. Leur mère est morte dans un accident de voiture. Où est le père? Parti, loin, en Amérique du Sud. Ne reste plus qu’une grand-mère, Fantine, aux cheveux rouges et à l’accent ukrainien, prête à sacrifier…

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