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Isabelle Adjani : "Mes souvenirs du Festival de Cannes"

INTERVIEW - Primée, présidente ou harcelée, Isabelle Adjani a connu toutes les émotions au Festival de Cannes. Dans le JDD, elle raconte les bons et mauvais moments qu'elle a vécu sur la Croisette. Extraits.

Rédaction JDD , Mis à jour le
L'actrice Isabelle Adjani revient sur ses souvenirs cannois.*
L'actrice Isabelle Adjani revient sur ses souvenirs cannois. © Getty Images

A Cannes, Isabelle Adjani a tout connu. Dans un grand entretien au JDD, elle a accepté de dérouler, le temps d'un long petit déjeuner dans un grand hôtel parisien, la pelote de ses souvenirs. Les bons comme les moins bons. 

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Le premier mot qui vous vient à l’esprit quand on vous dit Festival de Cannes?
Ce serait plutôt une formule, empruntée à Padam, une superbe chanson de Benjamin Biolay : Orgie haut de gamme. Cannes, c’est un enchevêtrement fébrile de corps et d’émotions en tenue de soirée. Dans l’agitation en mode télé-réalité de ces dernières années, personne ne semble dans son état normal. Et puis, soudain, tout s’arrête : le matin qui suit la clôture, la Croisette et le Palais des festivals sont aussi déserts et désolés que dans un film d’Antonioni.

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J'ai été réveillée une nuit en sursaut. Un homme se tenait debout, rigolard, devant mon lit

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Cannes, c’est aussi les nuits. En avez-vous vécu d’inoubliables?
Pas vraiment, je suis une lève-tôt. Mais l’année de La Reine Margot [1994], j’ai été réveillée une nuit en sursaut. Un homme se tenait debout, rigolard, devant mon lit : c’était cet inoubliable fêtard de Jean-François Bizot [fondateur du magazine Actuel et de Radio Nova]. J’étais ahurie, et hop!, tel Peter Pan, il s’est envolé de ma chambre! C’est le genre de moments surréels qui arrivent pendant le Festival… Il n’y a rien de choquant à Cannes, car tout est choc là-bas. Un soir de 1997, les Spice Girls étaient en concert sur la Croisette et faisaient un boucan d’enfer sous ma fenêtre du Majestic. [Elle rigole] Béatrice Dalle, que j’adore, leur a crié de se taire en les traitant de putes, c’était drôle! Cette année-là, j’avais mon petit garçon [Gabriel-Kane] avec moi. Sa chérie au jardin d’enfants, c’était Ireland, la fille de Kim Basinger.

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Propos recueillis par Stéphane Joby.

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