«C’est impressionnant !» : très urticantes, les chenilles processionnaires infestent la quasi-totalité de l’Île-de-France

Elles ne dépassent pas quatre centimètres de long mais leurs soies peuvent provoquer de graves lésions, voire la mort. La population des chenilles processionnaires croît de façon incontrôlable dans la région francilienne.

Depuis 2010, les chenilles processionnaires du chêne et du pin gagnent du terrain dans la région francilienne. Les premières sévissent au printemps, les secondes prennent le relais jusqu’en juillet. ABACA via ReutERS/Geyres Christophe
Depuis 2010, les chenilles processionnaires du chêne et du pin gagnent du terrain dans la région francilienne. Les premières sévissent au printemps, les secondes prennent le relais jusqu’en juillet. ABACA via ReutERS/Geyres Christophe

    Elles étaient présentes sans trop faire parler d’elles depuis longtemps. Mais, depuis 2010, les populations des chenilles processionnaires du chêne et du pin, extrêmement toxiques, croissent de manière incontrôlable. Les premières font des ravages au printemps, les secondes prennent le relais jusqu’en juillet.

    L’état des lieux de la colonisation de celle du pin, tout juste publiée par l’Agence régionale de santé, montre qu’elle a gagné encore plusieurs dizaines de communes cette année. Désormais, tous les départements franciliens sont touchés. On en trouve même en plein cœur de Paris, au parc de Bagatelle par exemple. Seuls quelques villages du nord du Val-d’Oise et de Seine-et-Marne semblent épargnés.