Ain Le ragondin, un fléau pour les étangs de la Dombes

Ragondin et rats musqués sont devenus des nuisibles, la prolifération de ces espèces menace l’écosystème des étangs de la Dombes. La Communauté de commune, propose des réunions d’information, sur la prolifération des ragondins et des rats musqués.
De notre correspondante, Monique FETTET - 13 nov. 2021 à 06:00 | mis à jour le 13 nov. 2021 à 10:15 - Temps de lecture :
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Nicolas Prieto, technicien en espaces naturels à la Comcom de la Dombes lutte contre le ragondin, la jussie.

Le ragondin et le rat musqué ont été importés d’Amérique au début du XXe  siècle, pour leur fourrure. Depuis, les espèces prolifèrent et menacent l’écosystème des étangs. Ils sont qualifiés d’espèces exotiques envahissantes.

Le ragondin consomme beaucoup de végétations naturelles des étangs (herbiers aquatiques, roselières…) et détériore les berges en creusant leur terrier. Cela entraîne des coûts de réparation des berges importants et une perte de production des cultures limitrophes.

Des maladies transmissibles à l’homme par… l’urine

Ces réunions d’information ont pour objectif, de sensibiliser la population et plus particulièrement, les propriétaires d’étangs, les chasseurs, les piégeurs, les pisciculteurs, etc. sur l’importance de réguler la présence de cet animal. Ces prédateurs prolifèrent à raison d’un minimum de deux portées, de deux à neuf jeunes par an. Ils peuvent également être porteurs de la maladie : leptospirose qui est transmissible à l’homme, par leur urine.

Nicolas Prieto est technicien à la Communauté de commune de la Dombes, il propose des réunions d’information, sur la prolifération des ragondins et des rats musqués. Photo Progrès /Monique FETTET
Nicolas Prieto est technicien à la Communauté de commune de la Dombes, il propose des réunions d’information, sur la prolifération des ragondins et des rats musqués. Photo Progrès /Monique FETTET

Pour lutter contre cette prolifération, la collectivité soutient le réseau de piégeage, par du prêt de matériel. Plusieurs sortes de pièges sont utilisées. Des pièges connectés sont en cours de test et des piégeurs agréés, interviennent pour gérer ces espèces animales pour maintenir l’équilibre des écosystèmes.

Le Département finance une prime à la queue (3 €) et la fédération des chasseurs intervient dans l’organisation de la collecte et la formation des piégeurs.

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