"Les Visiteurs" ont 30 ans, et leurs répliques sont toujours aussi cultes !

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"Les Visiteurs" ont 30 ans, et leurs répliques sont toujours aussi cultes !

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Jean Réno et Christian Clavier dans "Les visiteurs" de Jean-Marie Poiré (1993)
Jean Réno et Christian Clavier dans "Les visiteurs" de Jean-Marie Poiré (1993)
© AFP - JEROME PREBOIS / GAUMONT/ALTER FILMS / PHOTO12

Voilà 30 ans que Messire Godefroy et Jacquouille la Fripouille allaient se perdre dans les couloirs du temps aux côtés de Béatrice de Montmirail et de Dame Ginette pour signer l'une des comédies les plus cultes du cinéma français. On fête ça en se remémorant les répliques les plus incontournables !

On vous le résume. Obligé !

Tout commence au fin fond du Moyen Âge en l'an de grâce 1123, à l'époque des chevaliers, des châteaux-forts et des diableries ! Godefroy Amaury de Malefète, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit "le Hardi" (Jean Reno) est capitaine du roi Louis VI Le Gros, lequel, pour le remercier de ses loyaux services et de l'avoir protégé des Anglois lui promet Frénégonde (Valérie Lemercier) fille du duc de Pouille, comme épouse.

Seulement, voilà, en se rendant à son donjon, où l'y attend sa promise, il est sournoisement envoûté par la méchante sorcière qu'il a capturée un peu plus tôt dans la forêt de Malcombe. Mortecouille ! Quand sa promise vole à lui pour le rejoindre au plus vite, Godefroy est alors persuadé "qu'une grosse bête" la poursuit loin, derrière alors que c'est son futur beau-père, qu'il tue malencontreusement d'une flèche en pleine tête. Pour réparer ce méfait, il fait appel à un enchanteur qui tente de le ramener plus tôt dans le temps.

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Mais pas de chance, le mage a oublié les œufs de caille dans sa mixture ! C'est une catastrophe ! Voilà que le valeureux chevalier et son fidèle écuyer Jaquouille la Fripouille se retrouvent transportés dans notre époque (enfin celle des années 1990') où les gueux ont pris la place des seigneurs ; où les chemins sont tous ferrés et où il n'y a point de bœuf pour tirer !

Les deux personnages rencontrent leur descendance respective : Valérie Lemercier devient cette fois-ci Béatrice Goulard de Montmirail, soit la petite petite petite fiotte de Godefroy, sensationnelle dans la peau de la fausse bourgeoise coincée, exagérément maniérée, multipliant les tics de langage les plus savoureux au possible ! Béatrice a vendu le château familial des Montmirail (c'est le Château d'Ermenonville dans l'Oise qui a servi de lieu de tournage) racheté par le descendant de Jacquouille, son fillot Jacques-Henri Jacquart. Ce qui donne aussi l'occasion à Christian Clavier de camper le double rôle du nouveau riche acariâtre qui tient à son ascension sociale, dont les répliques au ton bourgeois démesuré ont là aussi durablement marqué les esprits.

Première place du box office français en 1993

Autant vous dire qu'en basant leur scénario sur une confrontation des mœurs totalement burlesque et potache, Jean-Marie Poiré et Christian Clavier ne s'attendaient pas à signer l'un des succès les plus dingues du cinéma populaire français.

Il faut dire que ces deux-là annonçaient déjà la couleur 10 ans plus tôt après leur rencontre sur le tournage du "Père Noël est une ordure", qui propulsait au passage toute la troupe du "Café-Théâtre Le Splendid" sur le devant de la scène populaire française (Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel…) avec notamment "Papy fait de la résistance".

Si le légendaire trio Christian Clavier, Valérie Lemercier, Jean Reno performe si naturellement bien dans "Les Visiteurs", c'est aussi parce que ces trois-là se connaissaient déjà très très bien. Ils se sont déjà donné la réplique deux ans plus tôt dans "L'Opération Corned beef" où leur jeu d'acteur préfigure véritablement celui qui, dans "Les Visiteurs", gagne le cœur comique des Français.

Le film figure parmi les 20 plus gros succès du box-office en France. Avec près de 14 millions de spectateurs en salle il est classé à la première place du box-office français en 1993. Nommé huit fois à la 19e cérémonie des César, il vaut à Valérie Lemercier de remporter le César de la Meilleure actrice dans un second rôle.

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Les meilleures répliques du film

  • L'inoubliable Okaaaaaaaaaaaaaaay ! ! ! ! ! Que Jacquouille s'amuse à formuler à plusieurs reprises après l'avoir entendu une première fois dans la bouche de son descendant Jacques-Henri Jacquard. Une réplique qui devient systématique tout au long de la série de films. À chaque fois qu'on évoque le film, c'est forcément aux répliques mythiques de Jacquouille qu'on pense en premier ! Puisque ce sont surtout les mimiques, les grimaces nigaudes, le jeu d'acteur multifacette de Christian Clavier qui leur donne ce caractère intrépide et potache.

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  • L'incontournable scène du repas chez Béatrice où, avant de rejoindre la table, Jacquouille est affalé par terre, finissant les restes que lui jette très sympathiquement Godefroy. L'écuyer découvre alors l'électricité et la capacité de maîtriser la lumière en appuyant de manière répétée sur l'interrupteur du salon, ce qui donne : " Jour-Nuit-Jour-Nuit-Jour-Nuit !
  • Toujours au cours du repas, stupéfaits d'apprendre qu'un gueux a pris possession du château de Montmirail, Godegroy et Jacquouille manifestent leur dégoût en poussant une petite chansonnette pour le moins chevaleresque : "Et on lui pèlera le jonc comme au bailli du Limousin ! Qu'on a pendu un beau matin. Qu'on a pendu ! Avec ses tripes ! "

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  • Après avoir mis la pagaille à l'extérieur du restaurant Courtepaille, Jacquouille a suivi Dame Ginette jusque dans sa caravane en plein milieu d'un champ et des antennes qui font marcher les TV ! Dame Ginette lui propose alors de boire un ptit coup de vinasse un peu clairette. Il la remercie avec un compliment digne de lui : "Merci la gueuse, tu es un laideron, mais tu es bien bonne ! "
  • À la suite de quoi, Dame Ginette répond du tac au tac : - "T'as pas vu ton pif eh ! Quand tu te mouches, t'as pas l'impression de serrer la main à un pote ?"

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  • Dans la scène du dîner de départ organisé au sein du château à la fin du film, Jacquouille annonce à Godefroy qu'il ne compte pas repartir dans le passé pour rester avec Dame Ginette et pour lui prouver qu'il s'est prestement acclimaté à la modernité, il lui montre les vertus du dentifrice : "J'ai l'antidote contre le pourrissement ! Y a point de pourrissement qui résiste, avec la pâte à dent ! C'est du Diamant !"
  • Dans un autre registre, impossible de passer à côté de cet échange très snob entre Christian Clavier (dans la peau de Jacques-Henri cette fois) et Valérie Lemercier qui, par téléphone, se renvoient leur accent de grands bourgeois à la figure en évoquant leurs petits problèmes du jour. Le premier est à cran après avoir essuyé un tout petit souci de chaudière auprès de son chauffagiste Jean-François, quand la seconde a besoin d'un petit service et lui demande : "Est-ce que vous avez un POOLAA Jacquart ? Le nôtre est cassé, les enfants l'ont fait tomber dans nos cabinets…" Et Jacquart de lui répondre : "Ah Non, on n'a pas de POOLAA non"

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Le dernier conseil que l'on puisse vous donner, c'est de (re)déguster le film de A à Z dès que vous en aurez l'occasion !

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