Autant vous le dire tout de suite, vous ne serez pas capables de lire des textes hiéroglyphiques après avoir parcouru cet article. Quoi qu’il en soit, découvrons un peu mieux le système de cette écriture antique.
Parlons d’abord de langue. Avec plus de 3000 ans d’existence, la civilisation égyptienne a forcément connu de nombreuses évolutions de langage. La plupart des textes hiéroglyphiques sont rédigés en moyen-égyptien, considéré comme la langue classique que les égyptologues apprennent aujourd’hui. C’est en cette langue qu’est rédigé le texte de la pierre de Rosette.
Mais il existait avant cela l’ancien égyptien, utilisé au 3e millénaire avant J.-C., et par la suite le néo-égyptien qui a abouti sur le démotique. La toute dernière forme de langue égyptienne, c’est le copte, la langue des chrétiens d’Égypte. Elle est encore utilisée aujourd’hui dans la liturgie, et c’est aussi grâce à elle que Champollion parviendra à décoder les hiéroglyphes.