Retraites : Edouard Philippe met en garde contre "la tentation de l'abandon et du renoncement"

La réforme des retraites, il s'y était déjà frotté. Edouard Philippe évoque dans un entretien au Figaro, la situation actuelle de tensions politiques et sociales sur la réforme des retraites. 

L'ancien premier ministre qui avait tenté de mettre en place la réforme des retraites à point estime que "l’adversaire le plus dangereux, ce n’est pas la droite ou la gauche. C’est la tentation de l’abandon, du renoncement". Des mots qui s'inscrivent dans la volonté d'Emmanuel Macron de ne pas retirer le texte controversé, désormais adopté.

À quelques heures de la prise de parole du président de la République, Edouard Philippe a indiqué que "quand on traverse une crise de cette nature, on s’en sort toujours par une forme de remobilisation et d’initiative". Et d'ajouter que "la réponse peut être une initiative sur le fond, une initiative politique… Mais il faut une initiative".

On ne joue pas aux dés avec une réforme de cette importance

Edouard Philippe dans "Le Figaro"

Un constat aussi dressé dans l'entourage du chef de l'État. Un proche du président indiquait à RTL : "Il faut faire appel au peuple autrement", mais sans passer par le référendum...

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Le président du parti Horizons rejette aussi la faute sur Les Républicains à l'Assemblée qui n'ont pas été en mesure de trouver d'accord avec l'exécutif. "Tout le monde n’a pas joué le jeu. Seuls 30 députés LR sur 61 s’apprêtaient à voter le texte (...) À la fin des fins, je comprends que la première ministre ait pris ses responsabilités. On ne joue pas aux dés avec une réforme de cette importance".

Déjà tourné dans l'après-crise, le maire du Havre appelle à la mise en place d'une "coalition". Avec qui ? "Avec tous ceux qui se reconnaissent dans le bloc central, des LR aux élus de la gauche qui ne se retrouvent pas dans la Nupes. L’expérience peut être tentée, même si j’en vois les difficultés", répond-il. 

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