Patrick Chappatte: «Burki était le Ramuz de la caricature»
Le cartoonist du «Temps» et de l'«International New York Times» évoque le dessinateur vaudois disparu.
« C'était un maître à mes débuts. Un as du dessin silencieux. J'étais un fan de sa première période, en noir et blanc, qui possédait une force peu commune. Dans le sillage de Martial Leiter, il se montrait alors plus tragique. J'adorais quand il relevait d'une seule couleur ses dessins en noir et blanc. Il m'arrive de le faire dans les miens, en songeant à lui. Je crois qu'il est devenu plus gentil au fil du temps. La couleur a arrondi son univers.