Après les premières maladies de jeunesse, un problème de surconsommation et un grave défaut sur le système de freinage constaté il y a un an et demi (qui avait conduit à l’immobilisation de 53 véhicules), les nouveaux bus hybrides Solaris mis en circulation à Liège depuis décembre 2017 ont a nouveau de sérieux problèmes.

Souvenez-vous, il y a deux semaines, un bus hybride du TEC avait pris feu rue Renoz, non loin de la Médiacité. Le véhicule était heureusement vide au moment de l’explosion (le chauffeur venait de déposer sa dernière passagère) et seuls des dégâts aux maisons et à la chaussée étaient à déplorer.

Les conclusions de deux experts indépendants mandatés par le TEC et le constructeur sur ce dernier incident sont maintenant connues. La cause probable du départ du feu a pu être isolée et il s’agit d’une pièce d’échappement défectueuse, soit le sertissage du tuyau qui relie le moteur thermique au système d’échappement. “Ce défaut provoque un dégagement de gaz d’échappements qui, s’ils sont projetés sur une surface inflammable, peuvent provoquer un incendie“, nous explique-ton au TEC Liège où l’on souligne que la réaction a été immédiate.

Conséquence: 11 bus hybrides Solaris ont été mis à l’arrêt en attente des pièces en question à remplacer. Selon une autre source, syndicale celle-là, on parle d’une trentaine de bus isolés.
Le TEC assure cependant que ces immobilisations ne posent pas de problème dans les circuits de bus dans la mesure où un taux de réserve suffisant permet de gérer les réparations, incidents ou accidents. Aucunes lignes ne devraient donc être impactées.

Bus en feu Facebook Loic Bill

Bus en feu rue Renoz -Photo: Jean Philippe Dheure


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